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Heathkit a expliqué
sa méthode dans son guide
du constructeur, fourni avec la notice de chaque
KIT. La réalisation des kits se faisait
étape
par étape, il suffisait de suivre les
indications de la notice pour être certain
d'arriver au bout de la fabrication d'un appareil
avec succès. Pas besoin de percer des trous dans
la tôlerie ou de faire du pliage sur un coin de
table, tout était prévu du coté
"mécanique".
L'instant de la mise sous tension était assez
émotionnant.
C'était une grande satisfaction d'avoir
construit son propre appareil de mesure ou de
radioamateur en KIT.
On peut se souvenir des HW100, HW101, HW32...
et bien d'autres... toujours en service.
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L'outillage demandé était assez
restreint, un amateur pouvait réaliser assez
facilement son kit en suivant les indications de
la notice et même mener à bien tous les réglages sans
beaucoup d'appareil de mesure. Un contrôleur
universel suffisait la plupart du
temps. |
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Le fer à souder du type "pistolet"
n'est pas très recommandé, car il
risque de tout brûler, ce conseil est toujours valable surtout avec les composants miniatures
actuels comme les CMS.
L'incontournable "pose-écrou"
en plastique était proposé pour aider à placer
les écrous dans les endroits difficiles d'accès
au fond des chassis.
A noter que la visserie était au standard US,
mais pas d'inconvénient. Les vis métal étaient vraiment
géniales : pas besoin d'écrou, taraudage direct
des tôles ! |
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L'emballage était très bien fait, les
composants étaient placés par catégories dans
des sachets en papier avec des références
claires.
Il suffisait de déballer et de faire
l'inventaire des pièces tout en les identifiant
une par une, à l'aide de la nomenclature et des
descriptions fournies. |
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Avant de commencer la réalisation, il était
conseillé de ranger les composants dans des
boîtes en carton, des moules à gâteaux ou
des boîtes à oeufs !
Pas question de tout vider en vrac sur la table
! |
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L'indispensable "code des couleurs"
était nécessaire pour connaître la valeur de
chaque résistance fournie. Avec l'habitude, plus besoin de cette aide, la
lecture devient instantanée, mais il est plus
difficile de lire les fortes valeurs moins
courantes, par rapport aux valeurs de résistances
comme les 10 kohms ou 100 kohms.
Le risque d'erreur peut se produire à cause
des nuances de couleur qui peuvent changer d'un
fabricant à l'autre, par exemple le rouge (valeur
2) et l'orange (valeur 3), il peut y avoir un
doute. Dans ce cas, une mesure avec un ohmmètre
peut lever le doute. |
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A noter, le "code des couleurs" et le
marquage des condensateurs au mica, sur la page du
guide en bas à droite.
Plusieurs types de condensateurs étaient
proposés, suivant les utilisations, condensateurs
à air ou avec isolants...
Il faut toujours faire attention au sens de
branchement des condensateurs
"chimiques" polarisés, sinon c'est
l'explosion ! |
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Pour réaliser un montage correct, VOUS
DEVEZ :
--- Lire la notice attentivement, étape par
étape.
--- Mettre une coche à coté de l'étape
réalisée.
--- Travailler sur un plan de travail bien
éclairé.
--- Ne pas déranger ce plan de travail.
--- Arrêter quand on est fatigué.
Pas facile de respecter ce dernier point !
On pourrait ajouter : la loupe ! |
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Les dessins étaient déformés pour faciliter
la compréhension et éviter les erreurs. C'était
vraiment très pratique et remarquable dans le
système Heathkit.
Les cosses reçoivent un ou plusieurs fils, il
est possible de savoir combien de fils arrivent et
si il faut les souder tout de suite.
Pour bien repérer les fils et les cosses, il
était possible de colorier toutes les liaisons
sur la notice. |
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Les fils de câblage de couleur sont dénudés
à 7 mm des extrémités. Utilisation préférable
d'une pince à dénuder automatique qui ne tire
pas sur le câblage. Il n'est toujours pas nécessaire de tourner
plusieurs fois un fil autour de la cosse, car dans
ce cas le dessoudage ou la réparation ne sera pas
possible.
Cette solution est utilisée parfois dans le
matériel militaire mais pas recommandée dans les appareils
amateurs ou les chocs et les vibrations sont
exclus. |
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Il y a deux façons de placer les composants sur
une plaquette ou un circuit imprimé :
" la correcte " et
"
l'incorrecte ".
La présentation du montage a beaucoup
d'importance, cela conditionne aussi le bon
fonctionnement. Fils trop longs par exemple,
couplages entre fils... |
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Le guide présence exactement comment réussir
les soudures à l'étain. Il n'y a toujours pas d'autres
façons de procéder, et les explications sont
très pédagogiques.
La phase 2 est très importante, car il faut
placer le fil à souder sur le fer à souder, le
fil et la cosse simultanément après que
l'ensemble se trouve à la bonne température.
C'est la condition pour réussir une soudure
parfaite.
Avec l'habitude, il faut doser la quantité de
soudure utilisée pour chaque soudure en évaluant
la longueur fondue du fil à souder. |
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Les conseils donnés par le guide sont les
mêmes à utiliser pour les soudures sur circuits
imprimés. Et encore plus la phase 2, plus critique
dans ce cas. On risque le décollage de la
piste !
Enfin, je peux conseiller de nettoyer souvent
la panne du fer à souder avec un chiffon ou une
éponge spéciale.
La température du fer a beaucoup d'importance,
il ne faut pas utiliser un fer de puissance trop
forte comme un 100 watts ! Un fer à
température régulée est un bon
investissement. |
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